Nous avons tous 24 heures dans une journée, et pourtant, réussir à tout caser peut parfois ressembler à un véritable numéro d’équilibriste. Entre obligations professionnelles, responsabilités familiales et nécessité de prendre soin de soi, le défi est de taille.
​
Les grands piliers de notre quotidien
​
🔹 Le travail : Une évidence… il faut bien payer les factures ! Mais entre réunions, deadlines et imprévus, la charge mentale peut vite grimper.
🔹 La famille et la vie quotidienne : S’occuper des enfants, être présent pour son/sa partenaire, gérer les tâches domestiques… Un job à plein temps en soi !
🔹 Prendre soin de soi : Faire du sport, manger sainement, dormir suffisamment… Autant d’éléments essentiels souvent relégués au second plan.
​
Combien avez-vous de temps libre?
​
J’ai terminé l’écriture de mon dernier livre tout en poursuivant mon activité libérale, un exercice qui m’a demandé de jde trouver un équilibre entre mes clients et mon temps d’écriture.
Pour avancer dans mon projet, j’ai choisi de tirer parti des premières heures de la journée. Je me lève à 5 heures et demie du matin, ce qui me donne une heure précieuse pour me consacrer à l’écriture avant que la journée de travail ne commence. Ce moment de calme s’est avéré essentiel pour progresser régulièrement, même si je ne pouvais pas répéter cet exercice tous les jours car mon sommeil reste important .
Cette expérience m’a appris que le moment idéal pour écrire est propre à chacun. Certains trouvent leur inspiration en début de journée, d’autres préfèrent la fin de soirée, une fois tout le reste accompli. L’essentiel est de s’organiser de manière à dégager un temps dédié, même dans un emploi du temps chargé et de rester constant dans cet engagement.
​
​
Qu’êtes-vous prêt à abandonner pour trouver du temps pour écrire ?
Trouver du temps pour écrire, c’est souvent une question de compromis. Alors, qu’est-ce que vous pourriez laisser de côté pour faire de la place à votre créativité ? Pas besoin de tout révolutionner, mais il y a sûrement des petites choses sur lesquelles on peut jouer.
Par exemple, les réseaux sociaux. On le sait tous, un simple coup d’œil peut vite se transformer en 30 minutes de scroll infini. Et si, à la place, vous transformiez ces moments en mini-sessions d’écriture ? Vous serez surpris de voir à quel point ces minutes retrouvées peuvent s’additionner.
Ou peut-être une activité que vous aimez mais qui n’est pas essentielle. Adorez-vous binge-watcher des séries ? Et si vous réduisiez d’un épisode par soir pour dégager une heure ? Pas besoin de tout couper, juste un petit ajustement. Même chose pour les sorties entre amis : peut-être qu’une soirée sur deux peut être troquée contre une soirée écriture ?
Il y a aussi les petites astuces faciles : avancer votre réveil de 20 minutes une ou deux fois par semaine, ou réserver une demi-heure le soir, après que tout le monde soit couché. Vous verrez, ça ne perturbera pas tant votre routine, mais ça peut avoir un impact énorme sur votre projet.
En fin de compte, écrire, c’est aussi apprendre à prioriser ce qui vous tient vraiment à cœur. Et en mettant de côté quelques petites habitudes, vous pouvez transformer votre emploi du temps en allié. Votre histoire mérite bien ça, non ?
​
Fixez une échéance
​
Fixer une limite de temps pour terminer un roman, c’est s’offrir un cap clair et une motivation supplémentaire. Pas besoin d’un plan rigide, mais une échéance bien choisie peut transformer un rêve en un objectif réalisable.
Par exemple, si vous vous dites : "Je veux avoir terminé mon roman d’ici décembre 2026", cela vous donne un an pour avancer. L’étape suivante consiste à découper ce grand objectif en étapes plus petites. Vous pourriez décider d’écrire un quart du roman d’ici mars, la moitié d’ici juin, et ainsi de suite. Ce découpage rend l’objectif moins intimidant et vous permet de mesurer votre progression.
Ensuite, engagez-vous à un rythme d’écriture réaliste. Si vous savez que vous pouvez écrire une heure trois fois par semaine, alors ce sera votre cadence. Peu importe que ce soit 300 ou 1 000 mots par session, l’essentiel est de maintenir une régularité. Le vrai secret pour respecter votre limite de temps est la constance, pas la quantité écrite en une seule fois.
Pour vous aider à rester sur la bonne voie, créez des points de contrôle. Par exemple, "D’ici fin mars, je veux avoir terminé le premier acte." Ou encore, "À la fin de l’été, j’aimerais être au point culminant de l’histoire." Ces étapes intermédiaires sont autant de petites victoires qui vous garderont motivé.
Et si vous manquez un jalon ? Pas de panique. Une échéance, c’est une boussole, pas une contrainte absolue. Ce qui compte, c’est de garder l’objectif final en tête et d’ajuster votre rythme si besoin. Imaginez-vous en décembre prochain, relisant la dernière page de votre roman. Ce moment sera le fruit de chaque petite session d’écriture que vous aurez su préserver. Fixer une limite de temps, c’est aussi s’engager envers soi-même. Alors pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ?
​
​
​
​
​
​
​
​
​

